Taliesyn![]() Taliesyn
1. Toxicowoman
|
Hôtel Royal![]() Taliesyn
1. Belles et propsères
|
Chroniques :
09 juin 2009 :
Musiczine
28 avril 2009 : Prog-résist, numéro 56, 2ème trimestre 2009.
" Signé pour ce 1er album (après 2 démos) par Moonzoo Music, le label de
Roland De Greef et Mario Guccio (Machiavel), TALIESYN,
originaire d'Arlon - le maitrank, le procès Durtroux et la E411 - est né en '02
de la rencontre des frères Julien (guitare) et Geoffroy Mary (batterie)
avec Benoît Langlois (chant, claviers, flûte) et Jérémy Lacave
(basse). Groupe de scène (voir la Mazette de ce Prog-résiste 56),
Taliesyn s'est rôdé sur les reprises des idoles de leurs parents (Led
Zeppelin, Iron Butterfly, ...) avant d'imposer leurs compositions
propres, dans un style très '70, rock progressif mâtiné de blues parfois hard,
bercé à l'orgue Hammond et chanté en français. Et qui dit progressif en
français, dit ... Ce n'est pas faux, Lecteur. Même s'il ne s'agit pas de
l'influence la plus prégnante, le spectre d'Ange apparaît en effet à
l'arrière-plan - voire plus si affinité - de certains morceaux : Le dragon
en est un bel exemple, avec ses sonorités de flûte traversière et de clavecin,
son texte - qui d'autre, Lecteur, parlerait de malandrin, détrousser, dragon ou
potence ? - , son refrain central et ses envolées de claviers. Par contre,
Toxicowoman, Habay Road ( "Habay Road - la route des Ardennes ; Habay
Road - c'est notre Penny Lane" - Habay est le nom d'un village de la région -
lol) ou Les galériens nous orientent eux, vers le blues rock d'un Paul
Personne qui aurait croisé les Doors, tandis que L'homme aux
sandales (le millénaire) lorgne sur les mêmes, auxquels se serait joint le
Deep Purple de In Rock - le remarquable break central digne de
Speed King époque Made in Japan ! Idées de Pierre, lui, nous
vaut un riff de guitare simplement imparable où Fred Beekmans (Pebbes)
rencontre Ray Manzarek (Doors). Outre son caractère instrumental,
Montevidéo se détache par une construction piano/guitare qui évoque un
Vini Reilly (Durutti Column) - étonnant, non ? - sorti de sa
nonchalance et pose une respiration avant la synthèse intense et culminante que
réalise Sorcière !, un exploit qui force - avec sens - la cohabitation au
sein d'une même composition des influences majeures du groupe. L'album se
clôture sur Ironie II, sorte de rock boogie - en phase 1 - arcbouté sur
une lancinante phrase chantée, puis reprise à l'orgue Hammond et qui se donne
des accents - en phase 2 - à la Eleanor Rigby (Beatles), en
profitant joyeusement d'un quatuor à cordes mené par Laurence - encore une ! -
Mary. Au total ? Une surprise opportune. Des sons anciens que Taliesyn
s'est appropriés, menant au bout des influences tellement assumées et intégrées,
que ce 1er album vaut bien plus qu'une première écoute. " Bernard Vincken.
15 avril 2009 : Rifraf, numéro 149, avril 2009.
" Ne vous y trompez pas : moi, je ne demande qu'à dire du bien d'un disque. Mais
pour ça il faut qu'il me parle. Pas chien, et plein de bonne volonté, j'avais
promis de redonner sa chance à la nouvelle production de Moonzoo, le label de
Mario Guccio, vous savez, le gars autrefois bouclé qui chante 'Fly' et 'Rope
dancer'. C'est que les disques publiés chez Moonzoo sont, comment dire ...
calibrés. Ils s'adressent à un public bien précis, et je suis sûr que mon ami
Denis Petit de chez Prog-Resiste a déjà reçu son exemplaire et s'est fait un
honneur d'en dire le plus grand bien. Voici donc que nous vient Taliesyn,
référence à Deep Purple oblige, jeune groupe belge plein de talent, et là,
d'entrée de jeu, je vous le dis, c'est le coup de foudre ! Ah, c'était bien beau
de se moquer, hein. Mais voilà ; avec Taliesyn, c'est une toute autre affaire,
une toute autre catégorie. Le genre de truc qui te démonte pour mieux te faire
sentir tout petit dans tes baskets. Une production mastoc, des parties
instrumentales bien travaillées avec un son d'orgue vintage entre Iron Butterfly
et Brian Auger. Bref - qui l'eut cru - dix titres aux arrangements et aux textes
très fouillés, à la fois sensibles et inspirés, qui en font sans contestation
possible l'album du mois. Je déconne bien sûr. " Do
08 avril 2009 : Harmonie Magazine, numéro 65, mars 2009.
" Depuis les débuts, la Belgique a accueilli le rock à bras ouverts ; résultat,
celui-ci fait naturellement partie de la culture du pays et les concerts y sont
légion, le pays possédant malgré sa faible superficie un nombre de festivals
importants et quelques salles mondialements réputées. Malgré cela, à l'inverse
de son voisin hollandais très actif par exemple dans le domaine du prog-metal,
il y a relativement peu de groupes belges qui arrivent à se faire connaître,
notamment dans le domaine du prog ou de classic rock. Il y a bien sûr eu
Machiavel mais la relève tarde à venir. C'est donc avec un grand plaisir
qu'on vous propose aujourd'hui la découverte de Taliesyn, un groupe originaire
du sud du pays, près des frontières française et luxembourgeoise. Si je vous
précise cette origine géographique c'est pour signaler que Taliesyn
chante dans la langue de Molière. Si leurs influences et le ton général de leur
musique sont clairement ancrés dans les glorieuses années 70, le groupe est
constitué de quatre jeunes musiciens dont l'âge tourne autour des 25 ans ;
autant dire qu'ils n'étaient pas encore nés à l'époque des Deep Purple,
Doors, Beatles et consorts. Taliesyn se compose de Benoît Langlois
qui cumule chant et claviers, de Jérémy Lacave à la basse, et des frère jumeaux
Julien et Geoffroy Mary, respectivement guitariste et batteur. Le groupe s'est
formé en 2002 et a commencé comme cover band de ses glorieux aînés écumant tout
ce que sa région et les contrées voisines comptent de clubs jadis réputés
enfumés ! Il s'est récemment tourné vers la composition d'un répertoire personnel
avec pour résultat l'enregistrement de ce premier album sorti en collaboration
avec une maison d'édition tenue par ... deux ex-Machiavel ; comme le monde est
petit ! Cet album est aujourd'hui distribué par les Messins de Musea, des
voisins. Bien leur en a pris car ce premier album est dans l'ensemble très
réussi et s'avère être, après plusieurs écoutes, une petite galette que l'on
consomme avec un plaisir renouvelé. L'album est fort bien enregistré, bénéficiant
d'un son rond et chaud qui met en valeur chaque instrument. Dix titres au
compteur, sans longueur particulière, le groupe va à l'essentiel sur ce que l'on
qualifiera pour sûr plus du terme classic rock que véritablement rock progressif
même si celui-ci est bien présent par moment. Taliesyn maîtrise parfaitement sa
musique et ses instruments et possède un bon chanteur en la personne de Benoît
Langlois. Sa voix profonde et son timbre coloré rappelle parfois clairement
celle de Christian Decamps. Forcément, avec un tel bagage, les titres les
plus progressifs sonnent fortement Ange comme cet excellent "Le Dragon",
prog 70's pur jus, flûte et symphonisme à l'appui, ou encore "Sorcière", plus
proche d'un Ange des tous débuts. Fort heureusement, Taliesyn n'est pas une pâle
copie du maître français car sa musique s'en démarque suffisamment. Ainsi les
morceaux d'ouverture, bien plus rock, qui rappellent pour le premier,
"Toxicowoman", le rock français des années 80's à la Capdevielle, Thiéfaine et autres, ou
le très bon "Idées de Pierre", très Doors à la base (ce son d'orgue) et nanti
d'un fort bon solo de guitare. On retiendra aussi le très Deep Purple
(son de Hammond cette fois), "L'homme aux sandales", avec une partie centrale
plus expérimentale ou le titre de clôture, "Ironie II", qui voit l'utilisation
fort à propos d'un quatuor à cordes. Mais la palme revient au délicieux "Habay
Road", jeu de mot sur une ville de Belgique et un nom que vous connaissez toutes
et tous. Sur ce titre au son fort purpleien se glissent des noms de chansons des Beatles
traduites en français et l'on surprend tout autant à les reconnaître qu'à
savourer ce petit délice musical. Taliesyn vient de faire la première partie
d'Ange et travaille activement sur son second album.
N'hésitez pas à les découvrir sur leur site
www.taliesyn.be et, si ça vous plait, à les soutenir (ainsi que Musea) en
achetant leur album. Internet est un formidable outil de découverte mais il faut
aussi arrêter de prendre tous les labels pour de grands Satan du capitalisme et
les groupes pour de la marchandise gratuite et jetable. L'Art mérite mieux que
ça et Taliesyn le sert avec ferveur et talent ! " Didier Descamps
06 avril 2009 : Koid'9, numéro 69, avril 2009.
" La chronique d'un premier album d'un groupe est toujours très attendue de la
part des acheteurs potentiels, car ils ne connaissent pas le groupe, et du
groupe lui-même, puisqu'il ne sait pas encore de quelle manière va être perçu
son travail de plusieurs années.
Que nous apprend leur site Internet ? Taliesyn est un groupe belge de
rock progressif aux influences revendiquées et estampillées "années 70" (Led
Zeppelin, Deep Purple - on s'en doutait un peu vu le nom du groupe
tiré du deuxième album : "The book of Taliesyn" -, Ange, E.L.&P.).
On connaît tous de pires inspirations ! L'album a été enregistré au studio
Hautregard de Battice et produit par Mario Guccio et Roland de Greef
(tous deux membres du groupe Machiavel - le seul groupe belge de rock
progressif qui eut son heure de gloire au début des années 80). Taliesyn
est composé des frères Julien et Geoffroy Mary respectivement
guitariste et batteur, de Benoît Langlois, chanteur et claviériste et de
Jérémy Lacave, bassiste. A noter que le groupe tient à s'exprimer en
français !
A l'écoute de cette première oeuvre, une influence très nette d'Ange est
effectivement percevable ("Le dragon" ou "Les galériens") due non seulement au
chant "à la Christian Decamps" mais également aux claviers qui sonnent
très vintage (orgue Hammond plus ou moins saturé selon les titres). Dans les
influences citées précédemment, il n'y a pas les Beatles et pourtant, le
titre "Habay road" y fait clairement allusion. Il faut dire que Habay est le nom
d'une ville belge pas très loin d'Arlon (d'où est originaire le groupe). Je sens
aussi du Ten Years After ("love like a man") derrière "L'homme aux
sandales" avec un pont très purplien (fin du solo de "Child in time"). Le
septième titre ("Montevideo") est une respiration instrumentale de presque 5
minutes, originale car ni démonstrative ni sonnante "déjà entendue". Voulant se
plonger avec délice dans le 3ème album de Deep Purple ("April"),
Taliesyn nous sort un quatuor à cordes pour la dernière piste du CD "Ironie
II" avec un son "classisant".
En résumé, un bel objet "angélique pourpre", bien ancré temporellement entre 66
et 75, autrement dit l'âge d'or de la musique, avec un son d'une précision
"machiavélique", des textes intelligents (ça change de la radio d'aujourd'hui),
bien joué, bien chanté, tout bien quoi ! La principale qualité de Taliesyn
est qu'il est bourré de références de groupes qu'on aime bien chez Koid'9
et qu'il se distingue singulièrement des productions dites "actuelles", et par
conséquent son défaut majeur est qu'il a très peu de chance de séduire les
moutons d'aujourd'hui. Mais est-ce vraiment un défaut de se classer très
largement au-dessus du troupeau ? " Gilles Masson
30 mars 2009 :
Prog-Nose
14 mars 2009 : Télémoustique
" Belle découverte du label Moonzoo que ce Taliesyn ! En décalage total avec ce
que lance le nouveau millénaire sur le marché musical, ce groupe d'Arlon remet à
l'honneur l'orgue Hammond, Arthur Brown et son hit planétaire Fire, la
technique des Doors, le Cimetière des Arlequins d'Ange, groupe qui
influence, par ailleurs, Nemo et Lazuli. Unique dans son genre. " M.D.
04 février 2009 :
Progressia
23 janvier 2009 :
Music in Belgium